Les effets d’une mauvaise alimentation font l’objet d’une prise de conscience depuis quelques années. On observe aussi une transition vers une alimentation plus éthique. À l’ère de l’urgence climatique, le végétarisme, le végétalisme et le mouvement Slow Food gagnent du terrain parmi les consommateurs soucieux de diminuer leur impact sur la planète. La pandémie de Covid-19 a aussi contribué à bousculer les habitudes. Alors que les restaurants fermaient et que les gens se confinaient, de nombreuses personnes ont eu le temps de préparer des repas équilibrés et écologiques, aussi délicieux que bienfaisants. Difficile de revenir aux aliments transformés une fois qu’on a pris l’habitude des bons plats faits maison !
La demande croissante pour les produits d’origine végétale est motivée par une plus grande prise de conscience, qui s’explique en partie par les positions que certaines célébrités comme Joaquin Phoenix et Billie Eilish partagent sur les réseaux sociaux, ou par des documentaires comme Cowspiracy et The Game Changers. Ces films mettent en lumière les problèmes induits par un régime carné sur l’environnement et montrent qu’une alimentation sans viande peut aller de pair avec une bonne forme physique. Si les produits d’origine animale ont toujours été appréciés en Europe du Sud, aujourd’hui, presque un dixième des personnes vivant en France, en Italie et en Espagne évitent de consommer de la viande, selon une étude récente de Statista. En France, les ventes des alternatives d’origine végétale ont augmenté de 100 % en valeur entre 2018 et 2020.